Réaménager :
Éclairage de nos rues • Lumière 100% utile • Paramètres à questionner •
Réaménagements • Vocabulaire • Noctilogie
Réaménagement de l’éclairage de nos rues
Les dômes de lumières sont provoqués par l’accumulation de pollution lumineuse émanant de choix d’éclairages inadéquats et excessifs à petite et grande échelle.
À la suite de cet article, vous pourrez observer autour de vous de nombreux exemples de lampadaires superfluxs. Il n’est par exemple pas peu commun d’apercevoir aubordures de deux communes voisines des placements de lampadaires superficiels, à moins d’un mètre de distance, installés pour des raisons de conventions et de quottas. C’est une multitude de décisions de ce type qu’il serait temps de remettre en question et faire notifier aux autorités et preneurs de décisions en faisant appui de preuves solides.
En effet, il existe en réalité une liste de solutions de réaménagements qui relèvent du bon sens et qui sont questionnées par la population lorsque remarquée. Lorsque rassemblée, celle-ci a par ailleurs un poids lors des décisions politiques et peut amener à des prises de décisions qui sont en réalité bénéfiques sur diverses points (économques, énergétique, écologique, etc…). La plupart des exemple qui vont suivre sont en réalité des exemples de bon sens qui sont applicables à votre échelle également.
Le saviez-vous?
Selon un rapport mené à Zürich sur les panneaux publicitaires nocturnes, leur intensité peut aller jusqu’à 100 fois (A VERIFIER) plus que la limite acceptable pour les yeux à long terme.
De la lumière 100% utile,
la forme du lampadaire

Sur le graphique ci-joint, vous pourrez découvrir en détail comment l’ajout de cache-lumière pour rediriger la lumière vers le sol reviens à un avantage avec grande marge économique.
Prenons ainsi l’exemples d’un lampadaire dont un le faisceau est polluant puisqu’il est à 360°. Imaginons que son faisceau nécessite un watt par degré , donc 360 watts.
Si par exemple on ne voulait eclairer que le trottoir, il y aurait seulement besoin de le diriger à 60° à l’aide d’une forme différente de lampadaire. On reste ainsi avec la même intensité de lumière pour une nécessité de seulement 1 watt par degré.
On se retrouve avec une même intensité lumineuse, pour moins de dommages.
Ce choix devient judicieux puisqu’il n’éclaire que ce qu’il a besoin d’éclairer, la zone piétone, et ne pollue pas les alentours (façades de maisons, trajectoires en hauteur de chauve-souris, atmosphère et vue sur étoiles, etc…)
Quels paramètres questionner ?
Ci-dessous vous trouverez une liste de paramètres repensables et solutions de réaménagements, applicables également à échelle individuelle, appuyées par le gouvernement Suisse dans ses rapports sur la pollution lumineuse et pouvant amener à du relamping (terme anglais signifiant réaménagement de sources lumineuses).

Nécessité
Certains éclairages sont dispensables, pour des raisons de quantité, d’espacement entre les éclairages, de fonction réelle, etc…

Couleur de la lumière
Selon le spectre lumineux, les lumières teintées de couleurs rougeâtres ont tendances à moins endommagés les animaux et la vision

Gestion dans le temps
Dans certains cas, il est inutile d’éclairer de manière continue. L’installation de détecteurs de mouvement permet par exemple une grande économie d’énergie.

Intensité lumineuse
Parfois l’intensité lumineuse de certaines sources peut dépasser le besoin réel ou les limites de la santé occulaire.

Positionnement
Le placement de la source lumineuse doit se faire en fonction des besoins d’éclairage de ses alentours, en évitant la dispersion superflue de lumière.

Orientation
Pour éviter la pollution lumineuse, l’éclairage doit strictement être dirigé de haut en bas, en direction du sol.
Autres points de réaménagements
Rue ayant repensé son éclairage

Certains experts imaginent également l’introduction d’éclairage variable, dont l’intensité lumineuse varierait par exemple en fonction des heures d’influences et des régions. Par exemple, les lampadaires placés le long de routes peu fréquentées pourrait éclairer à une inetnsité moins élevée (moins de volt) entre 20h30 et 5h du matin, au lieu d’éclairer à pleine puissance durant 12 heures d’affilée.
On éclaire les surfaces des bâtiments au lieu de concentrer le lumière sur le sol. Rajouter à la liste des couloirs biologiques la Trame noire. Mieux réfléchir les transitions entre les zones urbaines et naturelles, par exemple abaisser la lumière à l’approche de couloirs écologiques
Il ne s’agirait pas de réduire l’éclairage des routes et nécessaires aux transports et déplacements mais plutôt les éclairages commerciaux catadiotre = éclairage sur le sol de a route où il n’y a pas de piétons au lieu de lampadaires

Transformer le vocabulaire commun
Afin que ces changements puissent s’opérer, il est vital d’informer la population et de changer notre rapport/approche à la nuit, en commençant par un changement de vocabulaire.
En effet, dans notre culture la nuit et l’absence de lumière est intraséquement associée à beaucoup de termes connotés négativement (ex: sombre, obscure, ténèbres, etc…) alors que dans d’autres cultures la nuit est au contraire synonyme de toute un écosystème qui prend vie, synonyme de magie également, de rêves, etc…
Pour beaucoup d’espèces animales c’est également leur véritable moment d’activité. C’est pourquoi l’on doit considérer que les paysages et les comportements du vivant changent et se redéfinissent entre espaces diurnes et nocturnes (une route peut par exemple très bien avoir été définit sans prendre en compte l’activité nocturne qui pourrait avoir lieu perpendiculairement).
Il est par ailleurs extrêmement important lors de réaménagement de prendre en compte le sentiment de sécurité de la population, dont particulièrement celui des femmes et de leurs déplacements. Ceci est l’une des raisons principales pour lesquelles cette démarche défend un réaménagement réfléchi, qui prend en compte les besoins et les ressentis de la population, plutôt qu’une extinction complète et extrême.
Il faut pas faire peur, il faut sublimer. Retrouvons le ciel de notre jeunesse.
La Noctilogie, science de la nuit
Mise en place en janvier 2020 par Eric Achkar et Pascal Moeschler, la Noctiologie, ou science de la nuit, est un organisme qui propose l’étude des mécanismes de fonctionnement de la nuit.
Ses inventeurs sont égalements les co-fondateurs de l’événement annuel, pour l’instant genevois), La Nuit est Belle. Ils ont en effet relever et gagner le défi de faire éteindre annuellement l’éclairage publique genevois le temps d’une nuit. M. Achkar (ancien directeur de la Société Astronomique de Genève, diplomé en ingénieurie et …) et M. Moeschler (ancien directeur du Musée d’Histoire naturelle de Genève) sont également des fervants conscientisateurs et personnnes engagées pour informer sur les dangers de la pollution lumineuse.
Ils ont également démarré en 2016 un programme de conférence qui sensibilise au sujet auprès des communes suisses et françaises, et ont depuis présenté 85 conférences.
Le but ultime de la science mulitdisciplinaire qu’est La Noctilogie est également d’otenir une place parmis les experts autour des tables lors de prises de décisions à grande échelle.
En effet, en prenant en compte ensemble l’activité économique et les règles du vivant, elle propose de dépasser le simple argument de vouloir économiser de l’énergie et de considérer d’autres facteurs tels que les comportements des espèces en fonction des temporalité diurnes et nocturnes, des aspects sociologique liés à nos comportements de nuit, des aspects d’ingénieurie de l’électrcité et d’énergétique, etc…)
“Voir les étoiles a commencé ma carrière d’ingénieur.”

